C’est maintenant chose faite, du moins pour les recherches en anglais: l’outil Bing, de Microsoft, gère dorénavant les recherches organiques (ou « non-payantes ») de Yahoo au Canada et aux États-Unis. Les recherches dans les autres langues, dont le français, le seront aussi d’ici quelques semaines. Rappelons que dans le cadre de cette alliance, les investissements en référencement payant (« PPC ») sur les engins Bing et Yahoo pourront aussi être combinés. En effet, les annonceurs canadiens et américains pourront investir sur Yahoo à partir de leur compte Microsoft AdCenter, et vice-versa.
Ce que ça signifie pour vous, c’est qu’il devient plus important d’optimiser votre référencement organique pour l’outil Bing, puisque celui-ci s’accapare dorénavant de 8,6% des recherches organiques faites au Canada et de 31,6% de celles faites aux États-Unis (source: comScore qSearch, juin 2010). Il devient aussi moins naturel d’ignorer Bing et Yahoo pour le référencement payant (« PPC »), de par le volume de recherches cumulé de ces deux outils. Bref, les nombreuses personnes concentrant présentement leurs efforts en référencement (organique et payant) uniquement sur Google devraient à tout le moins reconsidérer leurs stratégies.
Cette alliance est tout à fait louable. Qui d’autres que Microsoft et Yahoo peuvent aujourd’hui offrir une alternative sérieuse à Google et espérer rétablir un certain équilibre dans le marché de la recherche sur Internet?
Qu’on me comprenne bien: j’admire Google, autant la compagnie que ses produits et services. Sauf qu’une part de marché de 82% de toutes les recherches sur Internet au Canada en 2009 (source: comScore), c’est trop. Une situation quasi-monopolistique n’est jamais souhaitable, surtout quand l’entreprise en question a en quelque sorte droit de vie ou de mort sur un (trop) grand nombre d’entreprises dépendantes des engins de recherche.